http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/15490568 La Ville a présenté, mardi, son concept de vélo en libre-service. Pour que le cycliste trouve sa place dans la capitale. «On a inauguré la plus grande salle de gym du monde», se targue l’entrepreneur Jean-Claude Decaux à propos de l’introduction du vélo en libre-service à Paris. Est-ce l’envie de voir les Luxembourgeois perdre leur embonpoint qui a mené les autorités municipales de Luxembourg à suivre cette voie? En tous les cas, le Vélib’ version grand-ducale débarque le 21 mars. Le bourgmestre avait choisi JCDecaux et la ville lumière pour lever le voile sur la bicyclette qui doit révolutionner les déplacements de courte distance dans la capitale. Et mardi matin, il fallait avoir une sacrée envie de pédaler pour se lancer dans le vent glacial qui s’engouffrait sous le célèbre pont Mirabeau. Une bise polaire pour un vélo aux couleurs du froid: bleu et blanc. Et un nom qui sonne comme un écho: Vel'oh! «Il faut développer une mobilité douce», affirme Paul Helminger assis «sur sa nouvelle monture. Tous les jours, la population de Luxembourg-Ville gonfle: de 87 000 résidents, elle passe à plus de 200 000. «On ne veut pas supprimer la voiture mais offrir des alternatives écologiquement et économiquement responsables», poursuit-il. Ainsi, les Vel'oh! ne sont qu’un maillon d’une stratégie globale de transport au même titre que les bus, le ferroviaire ou le projet de tramway. Ce sont d’abord les centres névralgiques de la capitale qui bénéficieront de ce nouveau service. L’idée est de proposer un grand nombre de solutions dans un petit périmètre. Ainsi, les 25 stations et leurs 250 vélos sont espacés de 300 à 500 mètres pour atteindre un objectif audacieux: de moins de 1% aujourd’hui, la Ville souhaite que la part des déplacements à vélo atteigne 10% en 2015.